L'état de santé de Tariq Ramadan s'est dégradé pendant sa détention
L'état de santé de l'islamologue, atteint d'une sclérose en plaques et d'une maladie non identifiée, se serait fortement dégradé en détention, révèle « Le Parisien ».
Aux ennuis judiciaires se couplent les problèmes de santé pour Tariq Ramadan. Incarcéré depuis le 1er février dans le centre pénitencier de Fleury-Mérogis (Île-de-France) depuis sa mise en examen pour « viol » et « viol sur personne vulnérable », le théologien devrait être amené en ambulance à la chambre de l'instruction, où il est attendu jeudi 15 février en milieu d'après-midi dans le cadre de son appel de la décision rejetant sa demande de mise en liberté.
Selon nos confrères du Parisien, le détenu de 55 ans, qui souffre d'une sclérose en plaques et d'une maladie non identifiée, ne pourrait se soigner correctement entre les quatre murs de sa cellule. C'est pourquoi les médecins qui l'ont examiné recommandent que l'extraction de Tariq Ramadan se déroule sous escorte médicale.
Pourtant, le juge des libertés et de la détention (JLD) avait estimé que l'état de santé du mis en examen n'était pas incompatible avec une incarcération. Ce dernier avait motivé sa décision par un "risque théorique de pression" que pourrait exercer le mis en examen de 55 ans sur les victimes présumées ou les différents témoins. Toujours selon le quotidien, Tariq Ramadan n'aurait reçu aucune visite depuis le 1er février, les trois juges en charge du dossier n'ayant pour l'heure délivré aucun permis de visite à ses proches.
d'après le point